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vendredi 13 septembre 2013

Le Japon exige la divulgation des effets secondaires du vaccin anti- HPV

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Maman d’une victime japonaise du vaccin contre le HPV

Par Norma Erickson 29 août 2013 – Sanevax
L’encéphalomyélite aiguë disséminée et le syndrome de Guillain-Barré constituent-ils des réactions indésirables aux vaccins contre le HPV ? Pour le moment, les autorités sanitaires japonaises ne sont pas sûres, mais elles ont choisi d’appliquer le principe de précaution et d’informer le public au cas où. - De toute évidence, les autorités japonaises croient à un consentement éclairé.
Le 26 mars 2013, le Ministère de la Santé, du Travail et de la Prévoyance a informé GlaxoSmithKline qu’ils avaient 30 jours pour modifier la notice du Cervarix en ajoutant à la rubrique « Précautions/ section effets indésirables » ce qui suit :« Encéphalomyélite aiguë disséminée : il est possible que l’encéphalomyélite aiguë disséminée puisse se produire. Dans pareils cas, de la fièvre, des céphalées, des convulsions, des troubles du mouvement, des perturbations de la conscience se produisent généralement dans les quelques jours et jusqu’à deux semaines après la vaccination. Si l’on suspecte une encéphalomyélite aiguë disséminée, un diagnostic doit être effectué par IRM et des mesures appropriées doivent être prises. » Cette directive n’a pas été adressée à Merck parce que la notice du Gardasil avait déjà fait référence aux risques d’encéphalomyélite aiguë et de Guillain-Barré au moment où la directive a été émise.
Quelle est la raison de cette action ?
Au cours des trois premières années de l’utilisation des vaccins HPV, 3 cas d’encéphalomyélite aiguë et 5 cas de Guillain-Barré avaient déjà été rapportés après des injections pour lesquelles un lien de causalité avec le vaccin ne pouvait pas être exclu. [1]
A titre de référence, il y a eu aux Etats-Unis 31 cas d’encéphalomyélite aiguë disséminée et 121 rapports du syndrome de Guillain-Barré qui ont été communiqués au VAERS (Organisme officiel Américain auquel sont rapportés les cas d’effets secondaires des vaccins) au cours des 7 dernières années. [2] La FDA américaine n’a pas demandé que ces problèmes soient repris dans les notices. Comment pouvoir comprendre pareille chose ?
Dans votre pays, combien de rapports d’encéphalomyélites disséminées et combien de cas de Guillain-Barré ont été rapportés après les vaccinations contre le HPV ? Les responsables de Santé Publique ont-ils exigé que des modifications soient apportées aux notices ?
Pourquoi le Japon a-t-il pris pareille initiative audacieuse ?
A première vue, l’action du Ministère japonais peut donner l’impression qu’il a agi en fonction de son attachement au principe du consentement éclairé.Cependant, Toshie Ikeda, secrétaire général de l’Association Nationale des Victimes du vaccin contre la cancer du col de l’utérus et leurs parents, ainsi que le Dr Sotaro Sato, directeur du service de médecine interne de l’hôpital d’Osaki - (préfecture de Miyagi, croient que l’action du Ministère exige une analyse plus profonde. Il semble que deux motivations puissent expliquer l’action du Ministère. L’une cependant l’emportant sur l’autre.
Ils ont précisé que le premier motif possible était un désir sincère de conscientiser les médecins et autres intellectuels de la nature essentielle des graves effets indésirables des vaccins contre le HPV, Garsasil et Cervarix, afin de prévenir de nouveaux cas de graves dommages à la santé chez des millions d’adolescentes qui, à l’avenir seraient susceptibles de recevoir l’un ou l’autre de ces vaccins.
L’autre possibilité est la crainte de poursuites qui seraient déposées par l’Association des Victimes pour le compte de nombreuses familles désespérées, et dont les chères filles, précédemment en bonne santé, auraient été gravement atteintes, paralysées ou dont la santé aurait été horriblement dévastée par la vaccination contre le HPV.
Les tribunaux japonais auraient alors été susceptibles de mettre en valeur la responsabilité des bureaucrates de la Santé qui n’auraient pas pris les mesures de précaution et qui n’auraient pas laissé des preuves pouvant ensuite être utilisées pour prouver qu’ils ont au moins tenté de faire quelque chose pour arrêter la multiplication des troubles de santé pour les futures générations de jeunes-filles.
Le problème aurait été énorme si le gouvernement avait décidé – sous la pression d’universitaires ayant des liens financiers ou d’autres liens avec les fabricants de vaccins, d’activités de lobbying, d’ « experts » conseils embauchés par les fabricants, de politiciens - de recommander à nouveau l’utilisation de ces vaccins au cours de l’exercice en cours qui se termine le 31 mars 2014.
Il faut savoir que, selon les lois japonaises, les bureaucrates qui ont été jugés coupables d’avoir négligé leur devoir d’informer les consommateurs de soins médicaux de graves risques impliqués dans la prise de médicaments, vaccins et autres produits médicaux peuvent être poursuivis et sévèrement punis.
Un précédent très important a eu lieu en 2008 lorsque la Cour Suprême a confirmé une décision de la Haute Cour de Tokyo qui a imposé une peine d’un an d’emprisonnement à l’ancien bureaucrate principal du Ministère, Akihito Matsumara, avec deux ans de sursis, pour avoir négligé son obligation d’ordonner aux firmes pharmaceutiques de cesser de vendre des coagulants sanguins non chauffés qui étaient contaminés par le virus du sida.
Le juge principal Yuki Furuta de la plus Haute Cour du pays a précisé dans sa décision prise le 3 mars :
« Dans ce cas, des produits sanguins non chauffés ont largement été utilisés à l’époque de cet incident (infection). Un nombre important de ces produits étaient contaminés par le virus du sida. L’accusé aurait pu prévoir que si ces produits étaient utilisés, de nombreuses personnes seraient presqu’inévitablement infectées par le virus et développeraient un sida susceptible de finalement provoquer le décès de nombreuses personnes. »
Madame Ikeda qui a dirigé l’Association des victimes est actuellement assistée par certains des meilleurs médecins et scientifiques du pays, par certains politiciens honnêtes et courageux et qui sont préoccupés par le sort de nombreuses adolescentes qui ont été victimes des vaccins ou qui pourraient le devenir, à moins que la politique vaccinale concernant le vaccin contre le HPV soit interrompue.
Madame Ikeda a déclaré samedi :
« On ne sait toujours pas quelle est la motivation principale qui a constitué la toute première préoccupation des bureaucrates quand ils ont demandé la révision de la notice le 26 mars. Mais les mouvements de l’Association ont été étroitement surveillés par la bureaucratie du Ministère de la Santé. »
Le Dr Sato a déclaré vendredi qu’il était également conscient de deux implications possibles par rapport à la directive du Ministère. Il explique :
« Il est véritablement louable que certains bureaucrates consciencieux du Ministère semblent avoir fait de sérieux efforts pour alerter les personnes concernées par la directive, comme pour demander aux fabricants de produits pharmaceutiques d’ajouter à leur notice des références à des cas possibles d’encéphalomyélites aiguës disséminées et de Guillain-Barré.
Le désir des bureaucrates est d’éviter d’être ultérieurement tenus responsables devant les tribunaux pour avoir négligé leurs devoirs de supervision et de réglementation. Ainsi, l’augmentation du nombre des victimes semble avoir joué un rôle plus important dans la motivation du Ministère à émettre la directive.
La révision de la notice d’accompagnement ferait ainsi une différence significative si une plainte était déposée. Avec la publication de la directive, les fonctionnaires seraient en mesure de dire aux victimes, aux parents et à leurs partisans que le Ministère avait émis un avertissement important sur les effets indésirables possibles et que ce sont les victimes elles-mêmes qui sont responsables étant donné qu’elles n’ont tout simplement pas pris en compte la référence aux risques inclus dans la notice. »
Le Dr Sato a attiré l’attention sur la coïncidence des dates : L’Association des victimes a tenu sa première réunion des victimes et de leurs parents le 25 mars – un jour avant la publication de la directive. Le Ministère doit avoir suivi la série des événements qui ont mené à la création de l’Association pour laquelle des gens de bonne volonté ont uni leurs forces pour soulager l’agonie des victimes et empêcher les fabricants de vaccins, les associations médicales et le gouvernement de faire encore davantage de victimes, que ce soit involontairement, dans une semi-conscience et connaissance des effets secondaires ou par totale indifférence vis-à-vis des graves conséquences possibles des vaccins contre le HPV sur la santé des jeunes-filles.
Le Dr Sato a attiré l’attention sur un autre aspect essentiel de la question au sujet de la vaccination contre le HPV et qui se pose actuellement pour de nombreux médecins au Japon et ailleurs quand il a déclaré :
« Quand un médecin voit une jeune-fille qui a développé certains symptômes de l’encéphalomyélite aiguë disséminée ou d’un Guillain-Barré à la suite d’une vaccination, il ne sera pas nécessairement capable de reconnaître ces symptômes comme étant ceux d’une encéphalomyélite aiguë disséminée ou d’un Guillain-Barré, à moins que ce médecin ait une connaissance approfondie des troubles et maladies neurologiques. Il ’est pas facile pour les médecins d’associer les symptômes qu’il voit à une encéphalomyélite aiguë disséminée ou d’un Guillain-Barré. Au Japon, le pourcentage des médecins qui peuvent reconnaître les symptômes que présentent des jeunes-filles qui viennent les trouver pour les conséquences d’une encéphalomyélite aiguë disséminée doit être inférieur à 0,1%. »
Les autorités gouvernementales doivent établir et publier les critères de diagnostic unifiés pour aider les médecins à reconnaître les symptômes induits par une encéphalomyélite aiguë disséminée ou un Guillain-Barré et attirer l’attention des médecins sur lesdits critères. La plupart des médecins qui verront ce type de jeunes-filles à l’avenir doivent être familiers avec ces symptômes.
Le Dr Sato a averti :
« Se contenter d’obtenir des fabricants de vaccins une modification de notice n’est pas suffisant pour accroître la sensibilisation des médecins et des consommateurs de soins de santé aux risques potentiels de ces deux vaccins. A moins que le gouvernement fasse des efforts très sérieux pour attirer l’attention sur les effets néfastes et horribles de ces vaccins, il est probable que de nombreux médecins vont continuer à administrer des injections de vaccins sans être en mesure d’avoir le niveau d’attention nécessaire pour pouvoir établir un lien causal entre les vaccins et leurs effets secondaires. »
Les politiciens japonais commencent à parler
Le 28 mars 2013, un comité de sélection pour la Santé, les Affaires sociales et le Travail a tenu une séance spéciale pour voir si le sujet des vaccins contre le HPV pouvait être abordé avant un vote parlementaire sur l’opportunité d’ajouter trois maladies, dont le cancer du col de l’utérus à la liste des vaccins dont le coût devait être entièrement couvert par le gouvernement en vertu de la loi existante sur la prévention par la vaccination [3]
Sur les 722 membres du Parlement japonais, deux voix ont, à plusieurs reprises, mis fortement en question le sens que pouvait avoir une vaccination universelle contre le HPV. Ces deux voix se sont fait entendre au Parlement et dans les médias. L’une d’elle était celle de Mdame Tomoko Hata qui était membre du Parlement, mais pas membre du Comité de la Santé, du bien-être et du travail. L’autre personne était Madame Eriko Yamatani, ancienne collaboratrice du Premier Ministre Shinzo Abe. […] Madame Hata a tout fait pour que les personnes présentes à la séance des questions et réponses soient mises au courant des faits suivants concernant le HPV et le cancer du col de l’utérus au Japon :

·           La proportion des femmes japonaises porteuses des types HPV 16/18 est beaucoup plus faible que celle des femmes des pays occidentaux (0,5% pour le HPV 16 et 0,2% pour le HPV 18)
·      Plus de 99,1% des personnes porteuses du papillomavirus humain ne développeront pas de cancer ;
·      Chez 90% des personnes qui ont été exposées au HPV, le virus disparaîtra endéans les deux ans.
·      90% des personnes qui présentent les premiers signes de cancer du col utérin (dysplasie cervicale) vont guérir spontanément.
·      Le nombre des effets secondaires graves rapportés a été 52 fois plus élevé après le Cervarix qu’après les vaccinations contre la grippe et 26 fois plus élevé après le Gardasil qu’après les vaccinations contre la grippe.
Le même jour, le Parlement japonais a voté pour inclure le cancer du col de l’utérus dans la liste des maladies figurant dans les lois japonaises sur la vaccination. Madame Hata a voté contre l’inclusion proposée, tandis que Yamatani et quelques autres se sont abstenus. […]
Les victimes du vaccin contre le cancer du col de l’utérus et les parents s’organisent
Pendant ce temps, les victimes d’effets indésirables graves se sont organisées dans tout le Japon sous le nom suivant : Association Nationale des Victimes du Vaccin Contre le Cancer du Col de l’Utérus et leurs Parents.

Grâce à la collecte de rapports d’événements indésirables de particuliers [4], le public a commencé à comprendre que les événements indésirables signalés officiellement ne représentaient que la pointe émergée de l’iceberg.
 Conférence de presse des membres de l'Association des Victimes du Vaccin contre le HPV à Tokyo - photo Japan Times du 24 août 2013.
Cette organisation fait actuellement circuler une pétition à l’adresse des responsables de la Santé pour :

·             Faire interdire l’utilisation des vaccins contre le HPV dans tout le pays et faire reconnaître les dommages que peuvent causer les vaccins contre le HPV.
·        Mettre au point  des traitements pour les victimes des vaccinations contre le HPV.
·        Fournir une aide financière aux victimes de la vaccination contre le HPV
·        Mener des enquêtes auprès de tous ceux qui ont été vaccinés contre le HPV.
·        Faire participer les meilleurs experts en neuroscience (et qui ont vu des dizaines de victimes) à un Comité ministériel de Santé sur le problème des vaccins.
 Le Japon suspend la recommandation du vaccin contre le HPV
L’Association des Victimes des Vaccins Contre le Cancer du Col et leurs parents a apparemment fait impression sur les responsables de la Santé du gouvernement. Dans un geste sans précédent, et moins de trois mois après avoir recommandé les vaccins contre le HPV, les responsables gouvernementaux du Japon ont suspendu cette recommandation en attendant le résultat des enquêtes sur la sécurité du Gardasil et du Cervarix. [5] [6] Le jour même où la recommandation du vaccin a été suspendue, soit le 14 juin 2013, le Ministère de la Santé a publié une autre directive à l’adresse du président de la Commission sur la sécurité des médicaments (Fédération des fabricants de produits pharmaceutiques du Japon), au nom de M. Tomiko Tawaragi, directeur de la Division Sécurité (Bureau de la Sécurité alimentaire et des produits pharmaceutiques) [7]
Cette lettre exigeait que les fabricants du Gardasil et du Cervarix ajoutent ce qui suit au texte traitant des « Précautions » :
« Bien que les mécanismes de pathogenèse ne soient pas clairs, de fortes douleurs qui ne sont pas nécessairement localisées au site d’injection ( par exemple : douleurs musculaires, arthralgie, douleurs au niveau de la peau, etc.), engourdissement, faiblesse, etc. peuvent se produire après la vaccination et ces symptômes peuvent persister longtemps. Il faudrait conseiller aux personnes vaccinées et à leurs tuteurs de consulter un médecin qui pourrait fournir les soins médicaux appropriés et donner un diagnostic différentiel neurologique et immunologique si des anomalies se présentaient après la vaccination. »
Veuillez noter que le paragraphe ci-dessus indique que les sujets vaccinés et/ou leurs tuteurs doivent consulter un médecin si quelque anomalie que ce soit est observée après la vaccination.
Les consommateurs de soins médicaux de votre pays ont-ils été mis au courant de ces effets indésirables possibles ?
Les actions menées au Japon soulèvent des questions pour les consommateurs de soins médicaux dans le monde entier.
·      Les autorités de Santé de mon pays croient-elles à la valeur du consentement éclairé ?
·      Les risques associés aux vaccins HPV seront-ils aussi bien expliqués que leurs avantages ?
·      Les mesures alternatives de prévention du cancer du col sont-elles clairement expliquées ?
·      Les autorités de Santé de mon pays réalisent-elles bien quels sont les effets indésirables possibles des vaccins contre le HPV ?
·      Est-ce que les médecins sont formés à reconnaître ces événements comme des réactions possibles du vaccin ?
·      Que va-il se passer si je fais une réaction négative au vaccin ?
Réfléchissez bien, - si les vaccins contre le HPV sont aussi bons qu’ils devraient l’être, alors répondre à ces questions devrait être chose très facile. Vous avez le droit de savoir. On appelle cela le droit au consentement éclairé.
Qu’est-ce qui vous importe le plus – la sécurité du vaccin ou le nombre de personnes qu’il faut vacciner ?

Références

[1] Pharmaceuticals and Medical Devices Safety Information, no. 301, May 2013 (pages 7-13); Pharmaceutical and Food Safety Bureau, Ministry of Health, Labor and Welfare, Japan
[3] Health, Welfare and Labor ~ question HPV vaccine (translation of video kindly provided for SaneVax by Shinji Sato)
[4] Individual Adverse Event Reports from Japan – collected by MS Toshie Ikeda (G=Gardasil; S=Cervarix; each vertical line is one person, with their symptoms indicated by a green circle)
[6] HPV Vaccines: Japan Leads the Way; Erickson, June 2013
 http://www.initiativecitoyenne.be/
Source: SaneVax
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