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mercredi 19 février 2014

La banque Société Générale en faillite potentielle !



societe generale
En effet, la Banque de France leur prête généreusement non seulement 20,786 milliards d’euros au titre des Certificats de Dépôt Négociables (CDN) vendredi 7 février dernier…
Document 1 :http://alalumieredunouveaumonde.blogspot.fr/2014/02/la-societe-generale-bientot-en-faillite.html?m=1

… mais encore 19,610 milliards en Bons à Moyen Terme Négociables (BMTN) que je n’avais pas relevés précédemment,
Document 2 :

Ils ont ainsi besoin de 40,596 milliards d’euros pour survivre à ce jour !
La somme est gigantesque. Elle est à rapprocher de l’actif net tangible qui était à la fin du 2° trimestre 2013 de 34,922 milliards d’euros d’après l’EBA
Document 3 :

… ou de 37,140 milliards selon mes décomptes,
Document 4 :
Sté GénéraleEBAJPC
1 Assets1 254,101 254,10
2 Equity49,41349,413
3 TSSDI6,1046,104
4 Goodwill8,3876,169
5 Tangible eq34,92237,14
6 Liabilities1 219,181 216,96
7 Leverage (µ)34,932,8
8 Core Tier 1 (%)2,863,05

Sommes en milliards d’euros.
40 milliards d’euros empruntés en mettant en pension des titres pour 35 à 37 milliards de véritables capitaux propres, cela signifie qu’en cas de turbulences ou d’évènement fortuit mal maitrisé, les mécanos de la Générale sont dans l’impossibilité d’honorer leurs engagements.
Ce serait alors la faillite.
Pire que celle de la banque des frères Lehman en 2008 car le total de ses dettes était de 620 milliards de dollars… seulement et le montant de ses véritables capitaux propres de 20 milliards!
Bien entendu, les banksters et la nomenklatura qui leur est liée connaissent mieux que moi la situation réelle de la Générale et d’autres big banks de la zone euro too big to fail et c’est la raison pour laquelle le marché interbancaire y est bloqué.
Pour l’instant, tout va bien, pas de tsunami bancaire.
***
La manip de ces Titres de Créances Négociables est la suivante…
Les mécanos de la Générale mettent en pension des titres auprès de la Banque de France pour 40 milliards d’euros (afin d’obtenir en contrepartie des liquidités du même montant). Officiellement, ils en restent les légitimes propriétaires, du moins tant qu’ils peuvent honorer leurs engagements.
Dans le cas contraire, la Banque de France devrait être logiquement amenée à les saisir, c’est-à-dire à en dessaisir la Générale.
De ce fait, ces actifs sortiraient de son bilan, ce qui se traduirait nécessairement par une baisse du même montant du passif, au niveau des capitaux propres qui deviendraient alors… négatifs, ce qui conduirait à un dépôt de bilan.
Les malheureux clients de la Générale qui lui ont confié… 350 milliards d’euros auraient alors le plus grand mal à les récupérer,
Document 5 :

Tout est simple.
Pour éviter le pire, une solution : l’omerta !
Et Celui qui dit la vérité, il doit être exécuté, Guy Béart dixit.
***
Bien entendu, la Générale ne fera pas faillite.
Soyez tranquilles, avec moi, aucune banque ne fera faillite a dit en son temps notre histrion ignare (Sarko, pour les personnes qui n’auraient pas lu mes articles du temps de son règne). Son successeur, en tant que membre de la nomenklatura, fera les mêmes déclarations.
Le problème en France est justement que les Gos banques qui ne respectent pas les règles de bonne gestion ne risquent pas de faire faillite, les banksters pouvant en toute impunité poursuivre leur mauvaise gestion qui bloque l’activité économique alors que les Américains n’ont pas hésité à flinguer les banques qui avaient un leverage trop élevé, à 32 comme celle des frères Lehman.
***
Les banques qui dépendent de la Banque de France lui empruntent des sommes importantes (300 milliards d’euros !) manifestement facilement et en toute discrétion par l’intermédiaire desCertificats de Dépôt Négociables (CDN). Ces informations sont publiées, uniquement en français, pas en anglais, mais sans en faire de publicité. Rares sont ceux qui les ont dénichées !
Par contre, les Bons à Moyen Terme Négociables (BMTN) sont nettement moins utilisés : ils se montent à 80 milliards d’euros… seulement contre 300 milliards pour les Certificats de Dépôt Négociables (CDN).
C’est la raison pour laquelle je n’avais pas étudié attentivement leurs encours qui sont d’un montant faible en général, sauf pour la Générale et Dexia qui en totalisent ensemble presque la moitié.
***
Normalement, d’après les règles comptables, les mécanos de la Générale auraient dû publier des informations claires sur leurs emprunts renouvelés auprès de la Banque de France en Titres de Créances Négociables TCN. Ils ne l’ont pas fait, sciemment, pour tromper les marchés et leurs clients, ce qui est condamnable mais pas condamné par la nomenklatura.
Les comptes de la Générale sont certifiés par Ernst & Young et Deloitte.
En 2001, Enron a fait faillite après avoir tenté d’édulcorer ses comptes. Ses dirigeants ont été condamnés à des peines de prison. Arthur Andersen qui en avait certifié les comptes, a aussi dû faire faillite à cause de cette affaire.
Toutes les informations utilisées dans cet article sont tirées des chiffres officiels publiés par la Banque de France et par la Société Générale.
Cliquer ici pour accéder aux informations de la Banque de France sur les TCN.
Cliquer ici pour accéder aux informations financières de la Société Générale.

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